Les premiers pas du miscanthus au Salon de l’Agriculture
L’association France Miscanthus a répondu présent à l’édition 2018 du Salon de l’Agriculture qui s’est déroulé du 24 février au 4 mars aux Portes de Versailles. Durant 10 jours, professionnels et visiteurs ont pu ainsi découvrir ou approfondir leurs connaissances sur le miscanthus au Pavillon 2.2 réservé au domaine végétal. La vie du stand a ainsi été ponctué par la visites de plusieurs élus et membres du gouvernement dont Monsieur François de Rugy, président de l’Assemblée nationale, Madame Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire ainsi que Monsieur Dominique Brussereau, Président de l’Assemblée des départements de France.
Le miscanthus, une plante innovante et écologique
L’évènement a permis de porter la discussion sur la diversité de l’utilisation du miscanthus (chauffage, litière et paillage) et de mettre en avant le débouché paillage de miscanthus, notamment auprès des villes et communautés de communes. L’intérêt suscité par le stand a permis de confirmer la position du miscanthus en tant que plante écologique et innovante. En effet, le paillage horticole ou encore la litière se situent sur des marchés en plein essor. Les débouchés se multiplient. Les permaculteurs, agriculteurs biologiques, les villes et communautés de communes s’intéressent de près au miscanthus, qui est cultivée sans intrants ni engrais. Plante écologique, le miscanthus a ainsi été déclarée éligible en S.I.E (Surface d’intérêt écologique) dès l’année 2018 (Le miscanthus éligible aux SIE !), véritable avantage pour en développer sa culture.
Les acteurs de la filière miscanthus font leur entrée au Salon de l’agriculture
Présents pour la première fois au Sia, les acteurs de la filière du miscanthus surfent sur la vague écologique. « Le miscanthus est un produit très écologique, déclare Alain Jeanroy, président de France Miscanthus. A compter de 2018, c’est une culture éligible aux SIE » (Surfaces d’intérêt écologique). Les surfaces en production sont estimées à 5 500 ha cette année, en hausse de quelque 10 % par an depuis 2015. Un des atouts mis en avant est que le miscanthus demande « zéro intrant » après les deux premières années d’implantation du rhizome. Il est d’ailleurs utilisé dans la protection des ressources en eau, comme sur l’aire d’alimentation de captage à Ammertzwiller (Alsace). Si les deux tiers de la production restent valorisés en chauffage, la litière pour animaux offre de plus en plus de débouchés avec aussi le paillage horticole. «La litière de miscanthus offre un pouvoir absorbant trois fois supérieur à celui de la paille, affirme Alain Jeanroy. Adaptée pour les volailles, bovins, équins, elle diminue beaucoup les maladies. Son pH neutre permet d’en faire un excellent compost.» |