France Miscanthus au salon de l’agriculture 2024

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Nous vous donnons rendez-vous pour célébrer la 60e édition du salon de l’agriculture du 24 février au 3 mars 2024 . Réservez la date ! https://www.salon-agriculture.com/

Avec 615 mille visiteurs le salon international de l’agriculture est un succès, bien placé à l’entrée du hall 2 « culture et filière végétale » notre stand voit passer à chaque édition du SIA de nombreuses personnes intéressées par les vertus du Miscanthus

Un désir d’économie locale

Du miscanthus prêt à être mis dans une chaudière

Les utilisations du miscanthus en tant que litière animale, solution de chauffage et paillage horticole furent fréquemment évoquées lors de nos échanges. Et nous avons remarqué que c’était régulièrement un désir d’économie circulaire locale qui vous amenait à envisager la culture, ou l’achat de miscanthus. En effet nombre d’entre vous venaient chercher des informations pour développer des filières de proximité. Ce constat est extrêmement encourageant car ce sont ces filières locales qui sont les plus économiquement et environnementalement vertueuses.

Miscanthus, une opportunité agricole locale en perspective

Ce Lundi 24 Juin, France Miscanthus était invitée à présenter la filière du miscanthus en France devant une salle comble à la Maison des Agriculteurs d’Amiens ; colloque organisé par Mr BULLY, DUBOIS et DECERF.

Dans le cadre du colloque organisé par la FDSEA de la Somme, l’INRA, Novabiom, la Chambre d’Agriculture et France Miscanthus étaient réunis afin d’informer les acteurs locaux présents de tous les aspects agronomiques, économiques et réglementaires de la culture du miscanthus.

Nombreux ont été les échanges avec les cinquante participants, tant sur des questions réglementaires qu’agronomiques.
France Miscanthus a rassuré les agriculteurs sur les débouches économiques de la production du miscanthus et sur l’accompagnement et le suivi qui est assuré par la Chambre d’Agriculture mais aussi par Novabiom en tant qu’entreprise qui fournit et plante rhizomes

Ce dialogue a permis de faire émerger de nouvelles pistes de démarches à effectuer pour France Miscanthus mais aussi de mettre en lumière des programmes de recherches comme celui de l’Université de Picardie en partenariat avec la DREAL et le CNRS concernant la chaux à base de miscanthus dont les résultats semblent être probants.
La recherche autour du miscanthus également avec le programme Biomass For Future est un atout majeur pour la légitimé de la filière et l’intérêt porté par les scientifiques et les industriels sur cette culture.

Ce colloque a permis de rassurer les potentiels planteurs de miscanthus et les collectivités locales. Cette rencontre ayant pour but de fédérer tous les acteurs afin de développer localement une activité économique stable, pérenne avec tous les bénéfices environnementaux et écologiques qui lui sont connus.

Retrouvez les articles publiés dans les médias locaux France Bleu Picardie et L’action Agricole Picarde sur https://www.facebook.com/FMiscanthus/ et dans notre Revue de Presse !

Le miscanthus dans les projets de GIEE

Qu’est-ce qu’un GIEE ?

Logo GIEE

Un GIEE est un Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental, plus précisément ce sont des agriculteurs reconnus par l’Etat qui s’engagent sur plusieurs années à modifier leurs pratiques culturales. Des objectifs économiques, sociaux et environnementaux sont élaborés s’inscrivant dans le Développement Durable.

Ces groupes vont créer des partenariats avec les entités territoriales (Chambres d’Agriculture, Agences de l’Eau, Collectivités Territoriales) ainsi qu’avec les acteurs de leur propre filière pour créer une synergie et un engagement durable dans des pratiques soutenables, avec à l’appui les résultats de chacun.

Pourquoi créer des GIEE ? Combien y-en-a-t-il en France ?

Les GIEE ont été mis en place en 2014 pour améliorer les performances de l’agriculture française au sens large. Les principes de leur création sont :

  • Le groupement cohérent d’exploitations sur un territoire donné,
  • L’apport de réponses aux enjeux agricoles régionaux cohérentes avec les projets de développement territoriaux,
  • La proposition d’un plan d’action agro-écologique (favoriser les innovations, l’expérimentation de nouvelles techniques de traitement, une nouvelle organisation culturale …),
  • La planification des résultats, leur thématique, leur portée territoriale et leur valeur d’exemple significatif.

C’est via des appels à projets régionaux que les GIEE vont se constituer avec un plan pour solutionner la demande émise.
Ils bénéficient d’un cadre législatif adapté et reçoivent des financements européens (Fonds Européen de Développement Régional), d’organismes publics (ADEME, Agences de l’Eau) ou encore de l’Etat.

Recensement du nombre de GIEE en 2018

Il y a au total plus de 400 GIEE en France et ils ont des critères précis à respecter pour être reconnus en tant que tels :

– Des objectifs de performance économique, environnementale et sociale,
– L’apport de plus-value collective et territoriale en adéquation avec les techniques prévues,
– Une exemplarité tant dans la pérennité du projet que pour ses innovations et sa reproductibilité future,
– Un cadre d’étude et de suivi des agriculteurs

Source : Ministère de l’Agriculture, Alim’agri, « Etat des lieux des GIEE en 2018 »


Et le miscanthus dans tout ça ?

Logo Terre Eau Energie 76

La culture du Miscanthus fait l’objet d’un GIEE en Seine Maritime depuis 2015 porté par Terre Eau Énergie 76.

Le but du GIEE constitué de 10 agriculteurs est de « créer une dynamique de protection de la ressource en eau tout en préservant le revenu des exploitants (…), permettant une production de biomasse commercialisable ».

La principale thématique est le « développement d’aménagements d’hydraulique douce triple performance« , à savoir : érosion, énergie et économie. Pour se faire, le miscanthus sera cultivé en BLC (Bande LignoCellulosique) sur des bassins versants en Zones Soumises à Contraintes Environnementales (ZSCE).

Bande de miscanthus

Les contributions du GIEE en question sont de :

Grâce à ce projet, non seulement les agriculteurs valorisent leurs aménagements tout en restaurant la qualité de son sol mais il y a aussi un gain économique et énergétique puisque l’utilisation du produit final en combustible permet de faire baisser les émissions de CO2, tout en dynamisant localement le secteur. En effet, le miscanthus récolté est utilisé dans 200 chaufferies en Normandie (Biocombustible SAS) et dans la chaufferie du Havre.

Toutes les informations sur : http://www.giee.fr/trouver-un-giee/par-region/normandie/developpement-des-cultures-energetiques-en-bandes/
https://agriculture.gouv.fr/plus-de-400-giee-qui-sengagent-dans-lagro-ecologie
https://agriculture.gouv.fr/les-groupements-dinteret-economique-et-environnemental-giee

Projet GRACE : plantation de miscanthus sur des terres marginales à Carrières-sous-Poissy

Au coeur de la révolution environnementale menée par l’Europe ces dernières années et avec la future PAC 2021-2027, le projet GRACE (2017-2022) s’inscrit dans les programmes OPTIMSC et MultiHemp concernant la démarche commune de restauration des sols gérée par le CORDIS (Service d’Information Communautaire sur la Recherche et le Développement).

C’est dans le cadre de l’application de GRACE que France Miscanthus a participé Jeudi 02 Mai 2019 à la plantation d’une parcelle de Miscanthus X Giganteus en Ile-de-France sur des terres polluées avec l’entreprise Novabiom.

Les ambitions du Projet GRACE

Le projet Growing Advanced Industrial Crops on Margnial Lands for Biorefineries (GRACE) comprend une branche de recherche génétique afin d’améliorer les caractéristiques du miscanthus vis-à-vis de situations hostiles comme le stress hydrique ou la salinité des sols.
Le travail sur parcelles d’essai est complet et l’application des 15 nouveaux génomes a maintenant lieu sur des terres marginales (polluées).

Plusieurs sites européens considérés comme marginaux à cause de la pollution présente dans les sols vont donc accueillir des cultures de miscanthus pour valider ses capacités de maintien des polluants et de rhizofiltration.
Carrières-sous-Poissy a été retenu pour son histoire puisque pendant plusieurs décennies les eaux usées (mélangées avec les eaux de pluies) de la ville de Paris ont été épandues sur ces terres, le résultat étant la présence de taux anormalement élevés de zinc, de plomb et d’ammoniac dans ces dernières. Deux autres parcelles du site avaient déjà été plantées en tant que « parcelle témoin de tous les génotypes » et parcelle d’essai de plantation.

Les objectifs du projet sont :

  • L’amélioration de la production végétale de génotypes de miscanthus adaptés à l’utilisation finale
  • L’adéquation aux terres marginales, contaminées et non utilisées
  • La démonstration de la montée en gamme des chaines de valorisation de la biomasse selon les génotypes les plus adaptés

Le but est bien de démontrer les fortes capacités de résilience de la plante dans des conditions de culture difficiles (non autorisées pour les cultures alimentaires) et d’en valoriser la biomasse et le développement de la filière. Et ainsi, disposer à la fin de « cultivars commerciaux » adaptés aux terres marginales avec la preuve d’une faisabilité sans risque pour l’ensemble de la valorisation en aval.

Les perspectives territoriales du Miscanthus

Avec sa reconnaissance comme culture éligible aux Surfaces d’Intérêt Ecologique, la notoriété du miscanthus gagne plus facilement les acteurs nationaux et les projets territoriaux. Ses avantages techniques en font un véritable concurrent du chanvre, d’autant plus que l’on recense une augmentation de la surface de miscanthus de l’ordre de 10 à 15% par an.

La culture du miscanthus s’inscrit dans une constante hausse de performance dans ses débouchés, relevant tant de son profil biologique qu’économique. Les projets comme GRACE, NEW C LAND ou MAGIC portés par des entreprises françaises comme Novabiom (spécialiste en biomasse végétale) ou Addiplast (matériaux composites) donnent une portée plus large à l’image de la filière et surtout montre le fait qu’elle soit structurée.

En résumé, dans le cadre de GRACE, la finalité est de connaitre les génotypes résistants ou adaptés à certaines conditions géologiques afin d’en assurer leur production et ce pour un meilleur rendement de biomasse et une meilleure action biologique de la plante sur le sol.

Du miscanthus à la Foire de Chalons

France Miscanthus a fait sa rentrée à la Foire de Chalons, un rendez-vous annuel incontournable du monde agricole. Nous avons eu le plaisir d’échanger avec vous et de constater que vous aviez votre mot à dire sur le miscanthus. Il aurait été dommage de ne pas partager ces échanges avec nos internautes ! Nous avons donc souhaité faire le point sur ce qu’on a appris et sur ce qu’on vous a appris sur le miscanthus.

Le top 4 des questions/réponses sur le miscanthus

Particuliers curieux, exploitants hésitants ou connaisseurs, vous aviez beaucoup de questions à nous poser sur la culture, l’implantation ou les usages du miscanthus. Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer, voici les questions qui nous ont été le plus posées :

Q1 : A quoi sert le miscanthus ?

débouché miscanthus
                                 Les trois débouchés principaux : litières, paillage horticole et combustible pour chauffage

Aujourd’hui, on utilise la plante pour trois principales raisons :

  • En tant que biocombustible pour produire de  l’énergie renouvelable : le miscanthus permet de réduire les émissions nettes de CO2.
  • Pour du paillage horticole contre les mauvaises herbes, le gel et les grandes chaleur, du fait de capacité d’absorption importante de la plante (trois fois plus que la paille).
  • Enfin, pour des litières animales car le miscanthus, en plus d’être très absorbant, est sain pour les animaux (capture les poussières, diminue l’ammoniac, doux pour les pattes).

Par ailleurs, la culture du miscanthus présente un intérêt écologique en elle même. Ainsi, les champs de miscanthus sont de bons refuges de biodiversité ( ce qui en fait également une culture à gibier appréciée). De plus, ils forment une barrière contre l‘érosion éolienne et favorisent l‘infiltration et le filtrage de l’eau.

Q2 : Où puis-je trouver du miscanthus ?

distribution miscanthus

Les points de vente du miscanthus ne sont pas répartis uniformément en France. Vous trouverez ainsi du miscanthus dans mes chaines de jardineries en fonction de la politiques de vente de celles-ci. Il faudra donc vous renseigner dans les magasins proches de chez vous. Vous pouvez également poser votre demande sur le site (formulaire de contact) et nous vous répondrons. Tout dépend de vos besoins de conditionnement et des quantités voulues.

Q3 : Comment se cultive le miscanthus ?

rhizome de miscanthus
rhizome de miscanthus

Le miscanthus x giganteus est une plante rhizomateuse pérenne et non invasive. Elle se plante au printemps (mars-avril) sur des terres type maïs  à une profondeur d’au moins 15 cm. Une planteuse spécifique est alors nécessaire. Si un désherbage est de mise la première année, le miscanthus est ensuite entièrement autonome car la formation d’un mulch de feuilles au sol tombé lors de la senescence. Ce mulch empêche la prolifération des mauvaises herbes . De plus, lorsque la plante est récoltée en sec à la sortie de l’hiver, les nutriments ont migré vers les rhizomes : la plante n’a donc pas besoin de fertilisants pour la repousse de l’année suivante. La récolte s’effectue avec une ensileuse à maïs classique. Pour en savoir plus sur la culture, retrouvez notre itinéraire technique.

Q4: Quel investissement et quels rendements pour la culture du miscanthus ?

Un exploitant professionnel de miscanthus doit investir entre 2500 et 3000 € / Ha, implantation incluse. Après un an, le miscanthus ne nécessite ni produit phytosanitaire, ni fertilisation systématique, donc peu d’investissement. Par ailleurs, la plante a une durée de vie d’environ 20 ans.

Les rendements de la culture croissent les quatre premières années avant d’atteindre la maturité. Le rendement attendu est alors compris entre 10t/Ha et 25t/ha de matière sèche selon les caractéristiques pédoclimatiques de la parcelle.

Des solutions écologiques innovantes qui intéressent toujours plus

Alors que la production d’énergie renouvelable reste le premier débouché de la culture, la grande majorité de nos échanges ont porté sur les nouvelles solutions de paillage horticole et litière, ce qui coïncide avec les perspectives de développement de la filière. De fait, particuliers comme professionnels ont été séduit par les alternatives écologiques que le miscanthus offre dans ces domaines. Nous avons aussi été sollicité sur les usages industriels biosourcés (des parpaings pour le bâtiment et des pièces automobiles), un débouché aujourd’hui encore au stade de R&D.

Bien qu’il ne soit commercialisé que depuis une vingtaine d’années, le miscanthus est une source constante d’innovation du fait de son important potentiel de développement. Ainsi la Foire de Chalons a été l’occasion de présenter certaines de ces innovations. La coopérative Luzéal présentait ainsi sur notre stand ses nouveaux produits tel qu’un amendement végétal hybride à base de miscanthus et de luzerne, sa culture de prédilection.

Conclusion :

Nous avons été ravis de pouvoir répondre à vos questions et vos remarques. Si vous n’êtes toujours pas expert en miscanthus, pas de panique, on revient très vite ! Vous nous retrouverez à Paris pour le Salon de l’Agriculture en mars 2019 où on vous espèrera toujours plus nombreux. En attendant, n’hésitez pas à nous faire part de vos questions en commentaire ou via le formulaire de contact.

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